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18h57 : Mais ce n'est pas l'école qui reprend, c'est un accueil où on ne fera pas réellement classe tout comme la continuité pédagogique qui était un suivi des élèves sans réels apprentissages.
18h57 : Bonsoir FI. Pour nous notre fille restera à la maison. Non loin l’envie de lui sacrifier son avenir mais plus l’envie de lui épargner le risque de tomber gravement malade car à ce jour les infos sur le COVID-19 changent sans cesse. Notre priorité reste sa santé, la nôtre et celles des autres. Et aussi nous avons l’opportunité de l’aider dans ses devoirs, chose pas évidente pour tous. Si des lacunes se font, nous nous efforcerons de trouver des solutions plus tard. Pour notre part sa vie reste plus précieuse à ce jour que le reste. Bonne soirée à tous et continuez à prendre soin de vous.
18h44 : Ce n est pas un choix. Dans mon école, on ne pourra accueillir que les enfants des professions prioritaires. Les gens comme vous devront garder leurs enfants a la maison. L argument du décrochage scolaire utilisé par le gouvernement est bidon. On ne pourra pas enseigner dans les conditions qu on nous impose.
18h44 : Vif débat dans les commentaires sur l'opportunité de remettre son enfant à l'école ou pas. Je vous rappelle quand même au passage qu'il n'est pas sûr que la situation ait beaucoup évolué en septembre.
18h56 : Même si le secrétaire d'Etat n'a pas fait court, le texte est très intéressant :
"L’architecture du système est pensée de telle manière que personne, pas même l’Etat, n’ait accès ni à la liste des personnes contaminées ni au 'graphe' des interactions sociales ('qui a rencontré qui ?'). L’application ne demande absolument aucune donnée personnelle à l’utilisateur : ni le nom, ni l’adresse, ni même le numéro de téléphone mobile. C’est bien simple, elle ne demande rien à part le consentement de l’utilisateur de l’utiliser."
18h38 : Le secrétaire d'Etat au numérique, Cédric O, explique dans un long texte pourquoi l'application Stop-Covid, qui sera prête en juin, est indispensable : " A partir du 11 mai et tant qu’il n’existe pas de vaccin, c’est à ce prix seulement que nous pouvons espérer éviter un redémarrage du Covid-19. Ce que disent les épidémiologistes, c’est que les tests, les masques et les gestes barrières sont clefs, mais qu’ils ne suffisent pas."
18h56 : Je pense que ce monsieur n'a pas de "petits à la maison". Les élèves de CP en pleine acquisition de la lecture et de l'écriture sont en train de décrocher. Je rappelle qu'aucun parent n'est obligé de rescolariser ses enfants. C'est un choix. Personnellement, les miens y seront alors que je continuerai le télétravail. Aucune obligation pour la relance économique, juste la volonté de ne pas sacrifier leur avenir. On nous dit à longueur d'année que les enfants qui sortent de CP sans avoir consolidé leurs acquis ont énormément de mal par la suite. Chaque parent fera ses choix. Qu'il garde les siens, les autres auront plus de place.
18h30 : Dans les commentaires, évoque son choix de remettre ses enfants à l'école le 11 mai pour des raisons scolaires (qui passent un peu au second plan dans le débat actuel, à vous lire).
18h27 : Selon Giuseppe Conte, 4,4 millions de salariés devraient toutefois retrouver le chemin du travail. Il sera également possible de s'éloigner de son domicile pour les promenades, faire du vélo ou de l'exercice physique.
18h55 : Profitons des bonnes nouvelles venues d'Italie, où le nombre de mort atteint son plus bas historique depuis le début du confinement, pour évoquer à gros traits le déconfinement de la Botte : cette ouverture reste très prudente : pas de commerces de détail, pas de bars ni de restaurants, télétravail encouragé, pas de réunions de famille même s'il sera possible d'aller voir ses proches vivant dans la même région...
18h25 : Sur la fin des open spaces, je vous conseille d'ailleurs cet article de National Geographic qui pronostique la fin de ce mode d'organisation. Vu que la rédaction de franceinfo.fr est organisée comme ça, je suis curieux de voir ce que ça va donner pour nous. On vous fera un avant/après :-)
18h54 : Euh Delph : mollo sur les raccourcis, certains d’entre nous avons été confinés de force en province. Je vote encore dans ma commune d’origine, j’étais rentrée dès le 12 mars pour voter le 15... Donc on n’est pas tous des exilés partis après le 17 à 12h. Et second rappel : jusqu’au 17 à 12h, les gens pouvaient choisir leur lieu de confinement (ils ont d’ailleurs très peu contaminé en province si on regarde la carte des zones vertes ...). On en est au deconfinement, par définition on peut laisser rentrer les gens. Le risque est à Paris, pas là où ils sont. Donc ils ne sont pas source de risque, par contre ils pourront l’attraper à Paris... où les entreprises re-forcent massivement à venir travailler, en dépit des demandes du gouvernement de maintenir le télétravail. Vous avez vu le reportage du JT de France 2 sur la start up parisienne qui prévoit le retour sur les plateaux d’open space ? Aux employeurs de prendre leurs responsabilités avant d’acculer des gens qui n’ont pas de choix.
18h23 : Dans les commentaires, prend la défense de ceux qui se sont confinés loin de chez eux.
18h54 : Les brocanteurs professionnels, qui vivent des foires et brocantes mais n'ont aucune information sur leur avenir, lancent un cri d'alarme, relayé par France 3 Hauts-de-France. "C'est notre activité, on n'a pas d'autres revenus, soupire Régis, un antiquaire de Boulogne-sur-Mer. On ne demande qu'à bosser, mais on ne nous donne aucune directive."
18h19 : "Au bout d’une quinzaine de jours sont apparus des patients qu'on ne connaissait pas, des gens assez jeunes, beaucoup plus jeunes que ceux qu’on reçoit en moyenne habituellement, qui n'avaient pas d'antécédents et qui ont décompensé [avec] des tableaux très brutaux, très bruyants, psychiatriques, en quelques jours, et qui ont nécessité des hospitalisations."
18h15 : @Sab Je ne sais pas encore, les fameux "motifs impérieux" pour dépasser les 100 km n'étant pas encore connus. Vous mettez le doigt sur quelque chose avec cette souffrance psychologique liée au confinement qui ne fait pas les gros titres. Nos camarades de la radio ont interrogé une psychiatre hospitalière pour en savoir plus.
18h14 : Bonjour FI, merci pour votre travail de fourmis et toutes vos réponses. La question est peut être futile, mais concerne de nombreux lecteurs ...Les médecins évoquent de plus en plus les conséquences du à l'isolement, notamment psychologiques. Pensez-vous que le motif impérieux familial va permettre aux conjoints éloignes par le confinement de se retrouver au delà de la limite des 100 km ?Merci pour votre avis.
18h08 : En Italie toujours, le nombre de personnes contaminées en 24 heures chute nettement, s'établissant à 1 389 nouveaux cas contre 1 900 samedi. Un chiffre encourageant avant le début du déconfinement demain dans la Botte.
18h05 : Le bilan quotidien de l'Italie vient de tomber : on compte 174 nouvelles victimes (contre 474 samedi), ce qui porte le total à 28 884. C'est le plus faible total depuis le premier jour du confinement.