DIRECT. Coronavirus : 135 décès en 24 heures en France, soit près de 24 900 morts depuis le 1er mars

Par ailleurs, trois départements sont passés de l'orange au vert sur la carte du déconfinement.

Le personnel soignant en train de transférer un patient atteint du Covid-19 au secteur de réanimation à l\'infirmerie protestante de Lyon, le 18 avril 2020.
Le personnel soignant en train de transférer un patient atteint du Covid-19 au secteur de réanimation à l'infirmerie protestante de Lyon, le 18 avril 2020. (NICOLA VIGILANTI / HANS LUCAS / AFP)
Ce qu'il faut savoir

A huit jours du 11 mai, date annoncée pour le début du déconfinement, la France a enregistré 135 décès supplémentaires en 24 heures liés au coronavirus, soit le chiffre le plus bas depuis plusieurs semaines, portant le total à 24 895 morts depuis le 1er mars, a indiqué, dimanche 3 mai, le ministère de la Santé. La pression sur les services de réanimation s'allège légèrement, avec huit patients Covid-19 en moins, mais le nombre total de malades hospitalisés dans ces services reste supérieur aux capacités initiales.

 En Italie, plus faible bilan depuis le premier jour du confinement. En 24 heures, 174 malades du coronavirus sont morts, le nombre le plus faible depuis le premier jour du confinement du pays. Ainsi, au total, la pandémie a tué près de 29 000 personnes dans la péninsule, selon les chiffres officiels annoncés dimanche. Les chiffres montrent une maîtrise de la contagion depuis plusieurs semaines, et illustrent une pression allégée sur le système hospitalier.

 Au Royaume-Uni, un plan de déconfinement bientôt annoncé. Le deuxième pays le plus touché en Europe a recensé, dimanche, 315 morts supplémentaires dus au nouveau coronavirus. Ce qui porte le bilan total des décès à 28 446 dans le pays, a annoncé le ministre d'Etat Michael Gove. Cette évolution marque un repli par rapport à la veille (+621 morts), mais les chiffres officiels sont très volatils et marquent souvent une baisse pendant le week-end, due aux retards dans les enregistrements, suivie d'une recrudescence. Le Premier ministre britannique Boris Johnson, dont les médecins avaient envisagé de devoir annoncer la mort pour cause de nouveau coronavirus, s'apprête à présenter dans la semaine son plan de déconfinement.

 Les Espagnols sortent pour faire du sport ou se promener en famille. Le déconfinement commence en Espagne, où certains petits commerces, comme les coiffeurs, pourront recevoir des clients individuellement sur rendez-vous. Bars et restaurants auront le droit de vendre à emporter, tandis que le masque sera obligatoire dans les transports. L'Espagne a enregistré 164 décès supplémentaires imputés au coronavirus au cours des dernières 24 heures, soit la plus faible progression depuis le 18 mars, a annoncé dimanche le ministère de la Santé. Depuis le début de l'épidémie, le virus a fait 25 264 morts dans le pays.

L'état d'urgence prolongé en France. Le gouvernement a décidé de prolonger de deux mois, jusqu'au 24 juillet, l'état d'urgence sanitaire contre le Covid-19 et clarifié un peu le cadre du déconfinement, notamment sur le suivi des malades. Le projet de loi prorogeant l'urgence sanitaire doit être examiné au Sénat lundi et à l'Assemblée nationale mardi en vue d'une adoption définitive dans la semaine.

100 millions de masques par semaine pour les soignants libéraux. A partir du 11 mai, 100 millions de masques par semaine seront distribués gratuitement aux professionnels de santé libéraux afin de leur permettre de reprendre une activité "la plus normale possible", déclare le ministre de la Santé dans une interview au Parisien/Aujourd'hui en France (lien pour abonnés).

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18h57 : Mais ce n'est pas l'école qui reprend, c'est un accueil où on ne fera pas réellement classe tout comme la continuité pédagogique qui était un suivi des élèves sans réels apprentissages.

18h57 : Bonsoir FI. Pour nous notre fille restera à la maison. Non loin l’envie de lui sacrifier son avenir mais plus l’envie de lui épargner le risque de tomber gravement malade car à ce jour les infos sur le COVID-19 changent sans cesse. Notre priorité reste sa santé, la nôtre et celles des autres. Et aussi nous avons l’opportunité de l’aider dans ses devoirs, chose pas évidente pour tous. Si des lacunes se font, nous nous efforcerons de trouver des solutions plus tard. Pour notre part sa vie reste plus précieuse à ce jour que le reste. Bonne soirée à tous et continuez à prendre soin de vous.

18h44 : Ce n est pas un choix. Dans mon école, on ne pourra accueillir que les enfants des professions prioritaires. Les gens comme vous devront garder leurs enfants a la maison. L argument du décrochage scolaire utilisé par le gouvernement est bidon. On ne pourra pas enseigner dans les conditions qu on nous impose.

18h44 : Vif débat dans les commentaires sur l'opportunité de remettre son enfant à l'école ou pas. Je vous rappelle quand même au passage qu'il n'est pas sûr que la situation ait beaucoup évolué en septembre.

18h56 : Même si le secrétaire d'Etat n'a pas fait court, le texte est très intéressant :

"L’architecture du système est pensée de telle manière que personne, pas même l’Etat, n’ait accès ni à la liste des personnes contaminées ni au 'graphe' des interactions sociales ('qui a rencontré qui ?'). L’application ne demande absolument aucune donnée personnelle à l’utilisateur : ni le nom, ni l’adresse, ni même le numéro de téléphone mobile. C’est bien simple, elle ne demande rien à part le consentement de l’utilisateur de l’utiliser."

18h38 : Le secrétaire d'Etat au numérique, Cédric O, explique dans un long texte pourquoi l'application Stop-Covid, qui sera prête en juin, est indispensable : " A partir du 11 mai et tant qu’il n’existe pas de vaccin, c’est à ce prix seulement que nous pouvons espérer éviter un redémarrage du Covid-19. Ce que disent les épidémiologistes, c’est que les tests, les masques et les gestes barrières sont clefs, mais qu’ils ne suffisent pas."

18h56 : Je pense que ce monsieur n'a pas de "petits à la maison". Les élèves de CP en pleine acquisition de la lecture et de l'écriture sont en train de décrocher. Je rappelle qu'aucun parent n'est obligé de rescolariser ses enfants. C'est un choix. Personnellement, les miens y seront alors que je continuerai le télétravail. Aucune obligation pour la relance économique, juste la volonté de ne pas sacrifier leur avenir. On nous dit à longueur d'année que les enfants qui sortent de CP sans avoir consolidé leurs acquis ont énormément de mal par la suite. Chaque parent fera ses choix. Qu'il garde les siens, les autres auront plus de place.

18h30 : Dans les commentaires, évoque son choix de remettre ses enfants à l'école le 11 mai pour des raisons scolaires (qui passent un peu au second plan dans le débat actuel, à vous lire).

18h27 : Selon Giuseppe Conte, 4,4 millions de salariés devraient toutefois retrouver le chemin du travail. Il sera également possible de s'éloigner de son domicile pour les promenades, faire du vélo ou de l'exercice physique.

18h55 : Profitons des bonnes nouvelles venues d'Italie, où le nombre de mort atteint son plus bas historique depuis le début du confinement, pour évoquer à gros traits le déconfinement de la Botte : cette ouverture reste très prudente : pas de commerces de détail, pas de bars ni de restaurants, télétravail encouragé, pas de réunions de famille même s'il sera possible d'aller voir ses proches vivant dans la même région...

18h25 : Sur la fin des open spaces, je vous conseille d'ailleurs cet article de National Geographic qui pronostique la fin de ce mode d'organisation. Vu que la rédaction de franceinfo.fr est organisée comme ça, je suis curieux de voir ce que ça va donner pour nous. On vous fera un avant/après :-)

18h54 : Euh Delph : mollo sur les raccourcis, certains d’entre nous avons été confinés de force en province. Je vote encore dans ma commune d’origine, j’étais rentrée dès le 12 mars pour voter le 15... Donc on n’est pas tous des exilés partis après le 17 à 12h. Et second rappel : jusqu’au 17 à 12h, les gens pouvaient choisir leur lieu de confinement (ils ont d’ailleurs très peu contaminé en province si on regarde la carte des zones vertes ...). On en est au deconfinement, par définition on peut laisser rentrer les gens. Le risque est à Paris, pas là où ils sont. Donc ils ne sont pas source de risque, par contre ils pourront l’attraper à Paris... où les entreprises re-forcent massivement à venir travailler, en dépit des demandes du gouvernement de maintenir le télétravail. Vous avez vu le reportage du JT de France 2 sur la start up parisienne qui prévoit le retour sur les plateaux d’open space ? Aux employeurs de prendre leurs responsabilités avant d’acculer des gens qui n’ont pas de choix.

18h23 : Dans les commentaires, prend la défense de ceux qui se sont confinés loin de chez eux.

18h54 : Les brocanteurs professionnels, qui vivent des foires et brocantes mais n'ont aucune information sur leur avenir, lancent un cri d'alarme, relayé par France 3 Hauts-de-France. "C'est notre activité, on n'a pas d'autres revenus, soupire Régis, un antiquaire de Boulogne-sur-Mer. On ne demande qu'à bosser, mais on ne nous donne aucune directive."

18h19 : "Au bout d’une quinzaine de jours sont apparus des patients qu'on ne connaissait pas, des gens assez jeunes, beaucoup plus jeunes que ceux qu’on reçoit en moyenne habituellement, qui n'avaient pas d'antécédents et qui ont décompensé [avec] des tableaux très brutaux, très bruyants, psychiatriques, en quelques jours, et qui ont nécessité des hospitalisations."

18h15 : @Sab Je ne sais pas encore, les fameux "motifs impérieux" pour dépasser les 100 km n'étant pas encore connus. Vous mettez le doigt sur quelque chose avec cette souffrance psychologique liée au confinement qui ne fait pas les gros titres. Nos camarades de la radio ont interrogé une psychiatre hospitalière pour en savoir plus.

18h14 : Bonjour FI, merci pour votre travail de fourmis et toutes vos réponses. La question est peut être futile, mais concerne de nombreux lecteurs ...Les médecins évoquent de plus en plus les conséquences du à l'isolement, notamment psychologiques. Pensez-vous que le motif impérieux familial va permettre aux conjoints éloignes par le confinement de se retrouver au delà de la limite des 100 km ?Merci pour votre avis.

18h08 : En Italie toujours, le nombre de personnes contaminées en 24 heures chute nettement, s'établissant à 1 389 nouveaux cas contre 1 900 samedi. Un chiffre encourageant avant le début du déconfinement demain dans la Botte.

18h05 : Le bilan quotidien de l'Italie vient de tomber : on compte 174 nouvelles victimes (contre 474 samedi), ce qui porte le total à 28 884. C'est le plus faible total depuis le premier jour du confinement.