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Difficultés de l'hôpital public : "Cette crise du coronavirus révèle qu'il faut sans doute aller plus loin", affirme Sibeth Ndiaye

La porte-parole du gouvernement a indiqué, jeudi sur franceinfo, que les plans de réorganisation des hôpitaux sont "suspendus" le temps de l'épidémie de coronavirus.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement, lors d'une conférence de presse à l'Elysée, le 1er avril 2020. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Le gouvernement a mis fin, mercredi 8 avril, aux fonctions de directeur de l'Agence régionale de santé du Grand Est de Christophe Lannelongue, qui avait suscité un tollé en estimant qu'il fallait poursuivre les suppressions de lits au CHRU de Nancy alors que l'épidémie de coronavirus frappe en particulier l'est de la France. "Il est assez naturel, d'autant plus dans un moment de crise, qu'il y ait une parfaite continuité entre la parole de l'Etat au plus haut niveau et les autorités de l'Etat au niveau local", a réagi jeudi 9 avril sur franceinfo Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement.

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Au-delà de Christophe Lannelongue, cela pose la question des difficultés que connaissent les hôpitaux depuis des mois, des années. Les plans de réorganisation des hôpitaux sont "suspendus" le temps de l'épidémie de coronavirus et seront "remis à plat" à l'issue de la crise, a rappelé Sibeth Ndiaye. "Ça n'est pas que rien n'a été fait, mais cette crise révèle qu'il faut sans doute aller plus loin", a reconnu la porte-parole du gouvernement. "Dès lors que nous pourrons reprendre une activité normale, nous regarderons avec les personnels soignants et non soignants quel doit être l'avenir de l'hôpital public", explique Sibeth Ndiaye.

Des "décisisions suspendues"

La porte-parole du gouvernement a rappelé qu'avant la crise liée au coronavirus l'investissement en direction de l'hôpital a été "beaucoup augmenté, que le fameux 'Objectif de dépenses d'assurance maladie' a fortement augmenté sous ce quinquennat sous l'impulsion notamment d'Agnès Buzyn".  Sibeth Ndiaye a indiqué que le gouvernement "a débloqué un point d'urgence pour l'hôpital et pris un engagement pour reprendre un tiers de la dette des hôpitaux".

Le moment n'est pas de "préempter ce que sera demain la sortie de la crise et ce que sera demain le plan de revalorisation et d'investissement de l'hôpital, explique la porte-parole du gouvernement. Les décisions sont suspendues et dès lors que nous sortirons de cette crise nous serons à même de remettre à plat les choses".

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