Fin des terrasses éphémères à Paris : elles ont "permis de sauver la saison pour beaucoup de professionnels"
Le président de l’Union des métiers et des industries de l'hôtellerie Paris-Île-de-France dresse un bilan "très positif" des terrasses éphémères qui avaient été autorisées dans la capitale à la fin du confinement.
Les terrasses éphémères ont "permis de sauver la saison pour beaucoup de professionnels qui n'avaient pas de terrasse, ou 3-4 tables", affirme dimanche soir sur franceinfo Franck Delvaux, président de l’Union des métiers et des industries de l'hôtellerie Paris-Île-de-France, alors que cette fin de mois d'octobre signe la fin des terrasses éphémères que l'on avait vu fleurir dans la capitale à la fin du confinement.
franceinfo : Quel bilan peut-on faire de ces terrasses dans la capitale ?
Franck Delvaux : C'est un bilan très positif, ça a permis de sauver la saison pour beaucoup de professionnels qui n'avaient pas de terrasse, ou 3-4 tables, malgré le manque de touristes à Paris, malgré le télétravail. À Paris, les gens aiment bien aller en terrasse, les touristes qui étaient là aussi.
Certains établissements ont obtenu de garder ces terrasses toute l'année, d'autres ont fait la demande. Combien d'établissements sont concernés ?
On a eu 12 000 terrasses éphémères qui sont devenues estivales. Il y a aujourd'hui environ 7 500 demandes de terrasses estivales pour avril 2022, puisque ces terrasses pourront revenir en avril 2022. Et il y a environ 1 500 demandes de terrasses pérennes, qu'on peut garder sur les places de stationnement, à partir du moment où la terrasse n'était pas sur une place de livraison. C'est en cours de traitement par la Mairie de Paris, tout n'est pas encore traité. On n'est pas à plus de 20, 30% aujourd'hui; mais ça va se régler dans les semaines à venir.
Avez-vous eu vent d'établissements qui ne comptent pas enlever leur terrasse ?
Quelques-uns le disent, je pense qu'ils ne le feront pas. Il y aura de toutes façons des contrôles. Les professionnels oublient aussi, pour certains, qu'il n'y avait pas de terrasse. À Paris, sur plus de 15 000 établissements, il n'y avait que 6 000 terrasses, et là il y a eu d'un coup 12 000 terrasses estivales. C'est une avancée très importante. Et n'oublions pas que la Mairie de Paris ne nous a pas fait payer ces terrasses pour cette saison, puisqu'elles nous ont été offertes jusqu'au 30 octobre.
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