Quand il franchit les portes de Septondont, son entreprise pharmaceutique, Olivier Schiller le sait : avant d’avoir gagné le moindre euro de chiffre d’affaires, il devra s’acquitter des impôts de production. Des taxes qui frappent d’abord l’immobilier. Ici, les 5 000 mètres carrés du bâtiment coûtent cher. “Nous payons plus d’un million d’euros par an en impôt de production sur ce bâtiment, une somme colossale”, explique-t-il.Des impôts de production concernant toute l’entreprise Contrairement à l’impôt sur les sociétés, calculé sur les bénéfices, ces taxes frappent tous les outils de production de l’entreprise, quels que soient ses résultats. Des locaux aux véhicules de fonction, en passant par la main d’œuvre et les transactions internationales. Un frein de taille pour ce dirigeant qui veut agrandir une de ces usines, mais le poids de ces impôts compromet le projet. “Les impôts qui seraient générés par ce projet seraient extrêmement élevés”, se désole le dirigeant.