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Confinement allégé : "C'est vraiment une joie de pouvoir accueillir enfin nos clients", se réjouit le président d'une fédération de commerces à Marseille

Guillaume Sicard ne se plaint pas du protocole sanitaire imposé. "C'est mieux que rien", souligne-t-il.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Une boutique à Marseille préparant sa réouverture, le 27 novembre 2020. (GEORGES ROBERT / MAXPPP)

"C'est vraiment une joie de pouvoir accueillir enfin nos clients", a commenté samedi 28 novembre sur franceinfo Guillaume Sicard, commerçant à Marseille et président de la fédération de commerces Marseille-Centre, alors que les commerces dits non-essentiels peuvent à nouveau ouvrir. "Il y a une véritable satisfaction de pouvoir rouvrir aujourd'hui. C'est quand même quelque chose qu'on attendait depuis un mois. On sait que nos clients seront au rendez-vous aujourd'hui", s'est-il réjoui.

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Les commerces doivent respecter la jauge d'un client pour 8m² et fermer à 21 heures. "C'est mieux que rien", a estimé Guillaume Sicard avec optimisme. "La hantise, c'est le rideau fermé. On va organiser l'accueil", a-t-il assuré.

Quoi de mieux que d'avoir une queue devant son magasin ? C'est bon signe.

Guillaume Sicard, commerçant à Marseille

à franceinfo

"On saura s'adapter. On est prêts, avec tous les gestes barrières, les plexiglas", a-t-il énuméré. Face aux critiques de certains commerçants contre les contraintes sanitaires, le président de la fédération de commerces Marseille-Centre a tempéré : "On n'est pas les vilains petits canards".

"On attaque le plus gros mois de l'année", a rappelé le commerçant. "J'aime bien parler de 'consommacteurs'. Nos clients ont un rôle, sur le soutien auprès des commerces indépendants. On l'a vu en sortie du premier confinement, il y avait une volonté de faire travailler les petits commerces, les commerces de proximité. On a vraiment besoin d'eux. C'est un cri du cœur, pour faire travailler l'économie régionale". Guillaume Sicard a cependant alerté sur l'état des petits commerces après Noël. "Ça va être compliqué. Je pense à 2021, quand il va falloir commencer à rembourser les prêts garantis par l'État, l'Urssaf."

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