Déconfinement : pour les soignants, la crainte d'une deuxième vague
Les mesures annoncées par le gouvernement lundi 13 avril sont-elles suffisantes pour assurer la sécurité de tous ? Des soignants se sont exprimés sur le sujet auprès des équipes de France Télévisions.
À l'hôpital de Mulhouse (Haut-Rhin), l'un des plus saturés du Grand Est, le prolongement du confinement jusqu'au 11 mai est une bonne nouvelle pour Richard Vinot, ambulancier, qui transporte chaque jour des patients atteints du Covid-19. "Ça va dans le sens de ce que peuvent souhaiter l'ensemble des soignants", se réjouit-il. Mais, pour de nombreux soignants, pas sûr que cela suffise : le virus, disent-ils, n'aura pas disparu d'ici le 11 mai.
Derrière le déconfinement, la question des tests
À l'hôpital de Colmar (Haut-Rhin), où la situation se stabilise depuis quelques heures mardi 14 avril, le déconfinement dans un mois pose la question de la deuxième vague. Au-delà du déconfinement, il y aussi l'épineuse problématique des tests. L'Élysée a annoncé, que, d'ici un mois, des masques grand public seront mis à disposition des Français. Pour certains soignants, ils arrivent trop tard. Dans la région Grand Est, la situation reste préoccupante : près de 5 000 personnes atteintes du Covid-19 sont toujours hospitalisées.
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