Déconfinement : la Commission planche sur quatre taxes européennes
Pour financer le plan de relance européen de 750 milliards d’euros, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, veut s’appuyer sur quatre taxes européennes : l’une sur les Gafa, une sur les transactions financières et deux autres sur le plastique et le carbone.
Y aura-t-il à l’avenir de nouveaux impôts européens, indispensables à terme, pour financer les 750 milliards d’euros du plan de relance présenté mercredi 27 mai ? C’est ce que propose la Commission, jeudi. Elle envisage déjà les taxes possibles : un nouvel impôt sur le plastique non-réutilisable, une taxe carbone sur les importations en provenance des pays trop pollueurs, une autre sur les grandes entreprises du numérique, comme Google, ou encore une taxe sur les transactions financières.
Une rentrée d’argent estimée à 40 milliards d’euros
"Les budgets des États sont, à l’heure actuelle, sous pression à cause de la crise, alors plutôt que de demander aux États de payer plus, nous lèverons des ressources supplémentaires", explique Éric Mamer, porte-parole de la Commission européenne. Au total, ces impôts européens permettraient de récupérer environ 40 milliards d’euros. Les défenseurs de cette idée soulignent que les ménages ne seraient pas directement touchés.
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