Cet article date de plus de quatre ans.

Déconfinement : Emmanuel Macron dévoile le nouveau calendrier

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min - vidéo : 3min
Déconfinement : Emmanuel Macron dévoile le nouveau calendrier
Déconfinement : Emmanuel Macron dévoile le nouveau calendrier Déconfinement : Emmanuel Macron dévoile le nouveau calendrier (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions
France 2

La France passe au vert, sauf la Guyane et Mayotte, a annoncé Emmanuel Macron dans son allocution, dimanche 14 juin. Les frontières de l’Europe s’ouvrent à nouveau. L’épidémie est sous contrôle, mais le virus est là. C’est donc une vie quasi normale qui reprend.

C’était sa quatrième allocution depuis le début de la crise sanitaire. Dimanche 14 juin au soir, pour le président de la République, le déconfinement s’accélère. Depuis la levée partielle du confinement, le 11 mai dernier, tous les indicateurs sont au vert. Seules l’Île-de-France, la Guyane et Mayotte restaient classées en orange. Lundi 15 juin, l’Île-de-France passera en vert. Conséquence : les cafés et restaurants parisiens pourront rouvrir leurs salles dans les prochaines heures. Autre annonce : les déplacements entre pays européens seront possibles dès lundi. Les voyages dans les pays hors de l’Union européenne, et où l’épidémie est maîtrisée, seront quant à eux autorisés à partir du 1er juillet. Le nouveau calendrier prévoit également le retour des élèves en classes, sauf des lycéens, le 22 juin. Les écoles et les collèges seront à nouveau obligatoires, selon les règles de présence.

“Dans le monde, l’épidémie n’a jamais été aussi forte”

Emmanuel Macron l’a également confirmé : le second tour des élections municipales se tiendra bien le 28 juin prochain. Les visites dans les maisons de retraite, longtemps interdites, seront à nouveau autorisées. Mais le président prévient : le virus n’a pas disparu, et il faudra pendant longtemps encore vivre avec lui et respecter les règles de distanciation physique. “Au niveau européen, il persiste des foyers épidémiques à peu près partout (...). Le virus est là, on sait qu’il est agressif et qu’il faut se méfier. Ce qui est différent maintenant, c’est qu’on dépiste plus et plus vite”, indique en plateau Gilbert Deray, chef du service de néphrologie à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris). “Il faut qu’on garde en mémoire que dans le monde, l’épidémie n’a jamais été aussi forte. (...) Il faut qu’on garde un œil là-dessus et qu’on fasse preuve de solidarité vis-à-vis de pays les plus touchés. (...) Personne ne peut dire qu’il n’y aura pas de deuxième vague”, conclut-il.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.