Déconfinement : comment poursuivre son activité quand son enfant ne peut pas aller à l’école ?
La reprise chaotique dans les écoles, mardi 2 juin, date du début de la deuxième phase du déconfinement, indigne le monde de l’entreprise. Jean-Eudes du Mesnil, secrétaire général de la confédération des petites et moyennes entreprises, explique les raisons de cette colère.
Alors que tous les élèves ne peuvent être accueillis dans les écoles, mardi 2 juin, la situation est parfois quasi impossible à gérer pour les parents salariés, et donc pour les entreprises. "Ça pose une réelle difficulté, en termes d’organisation, parce que quand vous êtes chef d’entreprise, vous ne pouvez pas savoir à l’avance quel sort va être réservé aux enfants de vos salariés", explique Jean-Eudes du Mesnil, secrétaire général de la confédération des petites et moyennes entreprises, en duplex.
Un problème de coût
Quand un parent n’est pas en capacité de mettre son enfant à l’école, il doit être placé à sa demande en activité partielle. "En clair, il n’est pas dans l’entreprise, et il faut s’organiser en fonction de ça. Il y aussi un problème de coût, puisqu’il y a actuellement 15% du salaire qui reste à la charge de l’employeur, alors qu’il n’y peut absolument rien, vu que ça dépend de l’école de son enfant. Ce qui fait que cette situation n’est pas acceptable aujourd’hui", affirme-t-il.
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