Crise sanitaire : les ambulanciers se sentent oubliés
Ceux qui se sont chargés du transport des malades atteints du coronavirus ont eu des conditions de travail difficiles sans recevoir aucune prime.
À Dury, dans la Somme, le rituel de nettoyage continue avant et après chaque transport de patient, mais plus de désinfection du sol au plafond comme au moment des transferts de malades atteints du Covid-19. La profession est à bout de fatigue et se sent oubliée. Une jeune entreprise d'ambulances a perdu 70% de son chiffre d'affaires au cours de certains mois.
Aucune aide
"À part le remboursement du chômage partiel des chauffeurs qui étaients absents, aucune aide n'a été faite pour les ambulanciers", assure Fanny Gervois, gérante d'une société d'ambulances. Dès le 17 mars à midi, les ambulanciers étaient en première ligne, mais ne disposaient d'aucun matériel de protection. Ce gérant aura le réflexe d'acheter des blouses dans un magasin de bricolage, juste avant la fermeture. Malgré des salariés fidèles au poste, la reconnaissance n'est pas là.
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