"Bruno Le Maire ne va même pas réussir à empêcher des milliers de suppressions d’emplois à Air France, alors que l’État va donner des milliards d’euros à cette compagnie, et il voudrait nous faire croire qu’en contrepartie d’aides de l’État Renault ou PSA devraient peut-être relocaliser certaines de leurs activités", commente Jean-Pierre Mercier, délégué syndical CGT chez PSA.Pour y arriver, "il faudrait affronter le pouvoir des actionnaires qui, eux, ne vont même pas mettre un centime dans la crise sanitaire", assure-t-il.Les 35 heures menacées"Les constructeurs vont recevoir de centaines de millions d’euros d’aides publiques, voire des milliards, et ne vont pas relocaliser une seule activité", affirme le syndicaliste.Pire, "il y a des menaces sur l’emploi, sur les salaires, sur le temps de travail. Il va falloir que l’ensemble des salariés du pays se rassemblent pour défendre leurs intérêts. Ce n’est pas à nous de faire les frais de cette crise, c’est aux milliardaires et actionnaires de mettre la main à la poche", conclut Jean-Pierre Mercier.