Mercredi 8 juillet, c’était la première visite à l’étranger d’Angela Merkel depuis le début de la crise sanitaire. La chancelière allemande a choisi Bruxelles parce que l’Allemagne préside l’UE depuis le 1er juillet. Dans un discours de 25 minutes, elle a longtemps insisté sur l’importance du plan de relance économique, âprement négocié entre les pays membres. Un plan de 750 milliards d’euros qui doit permettre aux pays les plus touchés par le coronavirus de ne pas sombrer économiquement.Solidarité "extraordinaire"Mais ce plan divise. Le Danemark, les Pays-Bas ou la Suède sont toujours réticents à emprunter tous ensemble pour redistribuer aux plus fragiles. L’Allemagne est prête à faire preuve d’une solidarité "extraordinaire", a affirmé la chancelière, en concluant que "l’Europe est capable de grandes choses si nous travaillons tous ensemble et de manière solidaire". Elle fera tout son possible pour obtenir cet accord sur le plan de relance.