Covid : pas de décision sur le vaccin Moderna lundi, annonce le régulateur européen
Les discussions pour approuver ou non un second vaccin dans l'Union européenne doivent reprendre mercredi.
Il faudra attendre encore un peu pour qu'un deuxième vaccin soit autorisé en Europe. L'Agence européenne des médicaments (EMA) a annoncé qu'elle ne se prononcerait finalement pas lundi 4 janvier sur l'autorisation du vaccin Moderna contre le coronavirus. "Les discussions de l'EMA sur le vaccin Moderna contre le Covid-19 ne seront pas terminées ce soir. Elles continueront mercredi", a indiqué dans un communiqué en début de soirée le régulateur européen, basé à Amsterdam.
Sous pression des pays européens pour autoriser le Moderna dès que possible, l'EMA avait avancé du 12 janvier à mercredi, puis de mercredi à lundi une réunion de son Comité des médicaments à usage humain (CHMP), laissant entrevoir la possibilité d'une décision dans la journée. "Il n'y aura pas de nouvelle communication de l'EMA" lundi soir, a ajouté le régulateur. L'EMA a autorisé le 21 décembre le vaccin contre le Covid-19 Pfizer/BioNTech, pour lequel la Commission européenne a aussitôt donné son feu vert et qui reste à ce jour le seul vaccin autorisé en Europe. Elle doit désormais se prononcer sur celui de Moderna.
Un vaccin plus facile à conserver que celui de Pfizer/BioNTech
Celui-ci se prend en deux doses, à quelques semaines d'intervalle, comme le vaccin Pfizer/BioNTech. Mais la formule de Moderna peut être conservée à -20°C, et non -70°C comme pour le remède de Pfizer, qui a forcé le groupe à développer des containers spécifiques pour le transport. L'Agence américaine des médicaments (FDA) avait annoncé le 18 décembre qu'elle avait accordé à ce laboratoire américain une autorisation d'urgence, une semaine après en avoir fait de même avec celui de Pfizer et BioNTech.
Malgré des vaccinations lancées le 27 décembre dans plusieurs pays d'Europe avec le vaccin Pfizer-BioNTech, ces campagnes avancent plus lentement qu'aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne ou en Israël. "Il est évident qu'un effort aussi complexe rencontre toujours des difficultés", a prévenu un porte-parole de la Commission européenne.
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