Covid-19 : quelles leçons tirer de la généralisation des tests salivaires en Belgique ?
En Belgique, les tests salivaires pour détecter le Covid-19 ont été généralisés dès le mois d'octobre. Depuis, les maisons de retraite ont observé une très nette diminution des taux de positivité.
Les tests salivaires pour détecter le Covid-19 ont déjà été généralisés en Belgique dès le mois d'octobre dernier. À Tinlot, une fois par semaine, Purita Cabello Alvarez effectue le même rituel : avant de prendre son petit-déjeuner, cette directrice d'une maison de retraite fait un test salivaire. La salive ainsi récoltée est mise dans un tube qu'elle dépose en arrivant au travail. Il partira ensuite en laboratoire, et le résultat sera communiqué le soir-même.
Diminution du taux de positivité dans les maisons de retraite
Dans son Ehpad, tout le personnel s'est porté volontaire pour se faire tester chaque semaine. "Notre crainte, c'est de l'avoir sans symptômes et de le leur transmettre, donc les tests salivaires nous soulagent", confie Sandrine Pirotte, aide-soignante. Ici, la mesure a permis à deux reprises d'écarter des salariés positifs au Covid-19. En Belgique, les tests salivaires ont été conçus à l'université de Liège, qui a d'abord expérimenté ce dispositif avec ses enseignants et ses étudiants.
En quatre mois, plus de 300 000 tests ont été analysés ; les deux tiers provenaient de maisons de retraite. "On a vu une diminution très nette du taux de positivité dans les maisons de repos. On a aussi vu une diminution très forte, et presque un anéantissement, de la mortalité dans les maisons de repos", se réjouit Fabrice Bureau, vice-recteur à la recherche de l'université de Liège.
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