Covid-19 : penser que la pandémie est terminée "serait une grave erreur", avertit le secrétaire général de l'ONU
Antonio Guterres a également dénoncé une distribution des vaccins sur la planète reste "scandaleusement inéquitable".
L'ONU appelle à rester sur ses gardes. "Grâce à des mesures de santé publique sans précédent et au développement et au déploiement extraordinairement rapides de vaccins, de nombreuses régions du monde parviennent à maîtriser la pandémie [de Covid-19]. Mais ce serait une grave erreur de penser qu'elle est terminée, a prévenu le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, mercredi 9 mars. Le bilan le plus tragique de la pandémie a porté sur la santé et la vie de millions de personnes, avec plus de 446 millions de cas dans le monde, plus de six millions de décès confirmés et d'innombrables autres personnes aux prises avec une détérioration de la santé mentale."
Près de trois milliards de personnes attendent un vaccin
Antonio Guterres a également dénoncé la distribution des vaccins qui "reste scandaleusement inégale". "Notre monde ne peut pas se permettre une reprise à deux niveaux après le Covid-19, s'est-il insurgé. Les fabricants produisent 1,5 milliard de doses par mois, mais près de trois milliards de personnes attendent toujours leur premier vaccin."
Selon lui, il s'agit d'un "échec" dû à des "décisions politiques et budgétaires qui donnent la priorité à la santé des habitants des pays riches par rapport à la santé des habitants des pays pauvres". Face à cette situation, il craint "plus de variants, plus de confinements et plus de chagrin et de sacrifice dans chaque pays". Antonio Guterres a enfin appelé à en finir "une bonne fois pour toutes" avec ce "triste chapitre de l'histoire de l'humanité".
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