Covid-19 : "Pas de pharmacovigilance particulière" pour ce vaccin
Le professeur Jean-Paul Stahl, ancien chef du service maladies infectieuses au CHU de Grenoble-Alpes (Isère) était en direct sur franceinfo, lundi 28 décembre, pour évoquer la vaccination, mais également la situation sanitaire.
Alors que la campagne de vaccination contre le Covid-19 a été lancée le 27 décembre en France, un fichier répertoriant les données des patients vaccinés ainsi qu'une plateforme de signalement des effets indésirables ont été créés. "Il n'y a pas de pharmacovigilance particulière pour ce vaccin. Il y a un système de remontée d'informations qui est plus en temps réel que ce qu'il se passe d'habitude. Il y a un circuit d'information qui est raccourci, mais c'est tout", explique le professeur Jean-Paul Stahl, ancien chef du service maladies infectieuses au CHU de Grenoble-Alpes (Isère), sur franceinfo.
La réticence, facteur ralentissant
Interrogé sur le rythme de la vaccination en France, un peu plus lent qu'en Allemagne, par exemple, le Pr Stahl y voit "un système de prudence". "Nous avons l'originalité d'être un pays qui est le plus réticent à la vaccination et donc qui impose le plus d'effort, à la fois de transparence et d'acceptation pour vacciner. Alors effectivement, c'est un facteur ralentissant supplémentaire", admet-il. Quant à la demande de certains maires de reconfiner localement le pays, Jean-Paul Stahl affirme que c'est "loin d'être absurde".
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