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Covid-19 : les services de réanimation sous tension dans l'ensemble du pays

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Covid-19 : les services de réanimation sous tension dans l'ensemble du pays
Covid-19 : les services de réanimation sous tension dans l'ensemble du pays Covid-19 : les services de réanimation sous tension dans l'ensemble du pays (France 2)
Article rédigé par France 2 - D.Mascret
France Télévisions

Si les services de réanimation sont déjà saturés dans certaines régions, la situation ne devrait pas s'arranger puisque les taux d'incidence des malades du Covid-19 remontent dans d'autres. Damien Mascret, médecin et journaliste pour France Télévisions, fait le point sur le plateau du 20 Heures, mercredi 17 mars. 

Dans les hôpitaux, les services de réanimation sont sous tension. "Quand on regarde ce qu'il se passe en Ile-de-France, on s'aperçoit qu'au moment où la décision a été prise le 28 octobre de confiner, on était à 852 personnes d'hospitalisées (...) en réanimation, aujourd'hui on est à 1 177, et ça ne va pas s'arranger puisque l'incidence augmente dans la région, indique Damien Mascret, médecin et journaliste pour France Télévisions, présent sur le plateau du 20 Heures, mercredi 17 mars. Selon les estimations, les chiffres pourraient atteindre à la fin du mois en Ile-de-France "entre 1 700 et 2 000 personnes en réanimation." 

Les hôpitaux sous tension 

La situation est tendue partout en France. 38 501 nouvelles contaminations ont été recensées les dernières 24 heures, et 4 219 malades du Covid occupent les lits de réanimation. "C'est pour ça qu'il n'y aura pas de secours à attendre des autres régions en personnel humain et même d'ailleurs pour faire des transferts, ajoute le médecin. (…) Dans les Hauts-de-France on est à 120%, en Île-de-France [à 103%], même en PACA on est à 111 %, et puis l'est du pays avec des régions qui ont beaucoup de capacités en réanimation, comme le Grand Est ou l'Auvergne Rhône-Alpes, sont autour déjà de 80%." Quant aux régions "qui ont encore de la marge", la situation ne devrait pas durer puisque les incidences "sont en train de repartir à la hausse", conclut Damien Mascret. 

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