Pour le docteur Véronique Rogez, médecin généralise et responsable santé de Debout la France, l'ultimatum est tombé le 19 août dernier. Ce jour-là, elle a reçu un courrier lui informant qu'elle ne pourra plus exercer si elle n'avait pas reçu au minimum une dose de vaccin. Pour ce médecin généraliste, cette décision est inadmissible. "Nous n'avons pas un remerciement ni aucun mot de compassion, nous avons simplement entendu que nous devions arrêter le 15 septembre sous peine de sanctions", explique-t-elle. "Je suis leucémique et je dois retrouver un médecin"Elle fermera son cabinet dès le mardi 14 septembre au soir. "Le plus inquiétant pour nous sera de retrouver un médecin", témoigne l'un des 1 500 patients du Dr Rogez. Le village de Palinges dans le département de la Saône-et-Loire va lui aussi perdre son médecin généraliste qui ne souhaite pas se faire vacciner. "Je suis leucémique et je peux vous dire que je suis désemparé, je dois retrouver un médecin. C'est elle qui me suit depuis de nombreuses années et qui connaît parfaitement mon dossier médical", raconte un habitant du village Palinges (Saône-et-Loire) d'une soixantaine d'années, inquiet pour son avenir.