Dans plusieurs villes comme Strasbourg (Bas-Rhin), le port du masque a fait son grand retour sur les visages dans la rue en novembre. En revanche, certains riverains semblent avoir délaissé les instructions de distanciation sociale et oublié la marche à suivre si l'on est cas contact. Cette ambiguïté vient également du fait que le nombre de jours d'isolement varie en fonction de la proximité entretenue avec le cas contact (membre du même foyer, personne éloignée, etc.)Les médecins généralistes témoins de la montée des cas Plusieurs citoyens avouent que dans leur entourage, certaines personnes peinent à respecter les gestes barrières, ainsi que les règles d'isolement : "J'ai des collègues de travail qui sont cas contact et s'en fichent un peu", confie un patient assis dans une salle d'attente. Certains médecins voient le nombre de cas positif augmenter au sein de leur cabinet : "Les gens viennent parce qu'ils ont un rhume, un mal de gorge, ou parce que quelqu'un de leur entourage proche leur a dit qu'il était positif ", déclare Veena Augustin, médecin généraliste.