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Covid-19 : le virus ne sera pas "terrassé" en "trois semaines" de confinement, réagit Gabriel Attal, après la proposition de la mairie de Paris

A Paris, la municipalité dit réfléchir à un confinement de trois semaines. Mais pour le porte-parole du gouvernement, il est impossible "de terrasser" le coronavirus en si peu de temps. 

Article rédigé par franceinfo
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Gabriel Attal, secrétaire d'État auprès du Premier ministre, porte-parole du gouvernement, invité de France Inter. (FRANCEINTER / RADIOFRANCE)

"J'entends très peu, voire aucun scientifique, qui disent qu'en trois semaines, on peut terrasser le virus et tout rouvrir comme l'ont dit les adjoints d'Anne Hidalgo", a réagi Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, ce vendredi 26 février sur France Inter. "Ce n'est pas l'exemple qu'on a autour de nous", a-t-il poursuivi, faisant référence à l'Allemagne, "où il y a des confinements qui durent 8 ou 9 semaines et où la situation n'a pas baissé".

Mais la proposition de la mairie de Paris de confiner la capitale pendant trois semaines "sera évidemment étudiée", a ajouté Gabriel Attal. "Toute proposition mérite d'être étudiée, on est entré dans ce cadre de concertation avec les élus précisément pour qu'ils fassent des propositions."

Prendre des décisions "au niveau de la région"

Le porte-parole du gouvernement, également conseiller municipal de la ville de Vanves en petite couronne parisienne, assure toutefois que "ce sont des mesures qui doivent se prendre en concertation au niveau de la région puisqu'il y a des mouvements importants entre les territoires". Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, a lui aussi précisé ce jeudi sur Twitter qu'une telle mesure "n’aurait de sens qu’à l’échelle de l’Ile-de-France".

"Nous, on conserve un objectif, je ne sais pas si on arrivera à le tenir jusqu'au bout, mais c'est de laisser autant que possible les écoles ouvertes", a insisté Gabriel Attal. "Je comprends que la mairie de Paris appelle à fermer les écoles, a-t-il dit. Ce n'est pas une décision anodine mais l'impact pour nos enfants, pour leur psychologie, pour leur santé, pour le décrochage scolaire, est majeur. Pour nous, c'est une décision qui doit se prendre en ultime recours."

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