Cet article date de plus de deux ans.

Covid-19 : le délai de surveillance de 15 minutes après une vaccination supprimé pour les doses de rappel, annonce le ministère de la Santé

S'il n'y a pas eu de réaction allergique pour les deux premières injections, le risque est "extrêmement faible" que cela se produise lors de la troisième, explique les équipes d'Olivier Véran.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Injection du vaccin contre le Covid-19 dans un centre de vaccination de La Valette (Var). (FRANCEINFO)

Le ministère de la Santé annonce, jeudi 6 janvier, que le délai de surveillance de 15 minutes après une injection d’une dose de rappel contre le Covid-19 est désormais supprimé. Cette mesure est en vigueur depuis mercredi.

>>> Covid-19 : 66 000 personnes ont reçu une première dose de vaccin mercredi, un record depuis le 1er octobre

En conformité avec un avis du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale (COSV), ce délai est supprimé car "le risque que les personnes n’ayant pas fait de réaction allergique lors de leur primo-vaccination en fassent lors de leur dose de rappel est extrêmement faible", explique le ministère de la Santé. Cette suppression "va permettre de fluidifier l’organisation des centres de vaccination dans le cadre de la campagne de rappels."

Surveillance maintenue dans certains cas

Les équipes d'Olivier Véran précisent que "parmi les faits marquants de pharmacovigilance de la vaccination contre la COVID-19 recensés au niveau national, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) n'a pas reçu de cas concernant des effets indésirables graves dans la période de surveillance de 15 minutes post-vaccination".

Le délai d'un quart d'heure est en revanche maintenu lors d’une primo-injection ou pour l’injection d’une deuxième dose, ainsi que pour les personnes primo-vaccinées avec un vaccin autre que Pfizer-BioNTech ou Moderna, les personnes présentant un terrain allergique connu ou ayant un risque accru de faire un choc anaphylactique. La surveillance s'applique également pour les enfants de 5 à 11 ans, les femmes enceintes, les personnes fragilisées par des maladies chroniques ayant des difficultés éventuelles de mobilité et les personnes présentant une anxiété à la vaccination.

 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.