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Covid-19 : "La situation épidémique continue de s'améliorer fortement dans l'ensemble du pays", se réjouit Olivier Véran

Le ministre de la Santé se dit toutefois "vigilant" face au variant delta, identifié en Inde, et face au relâchement observé chez certains primo-vaccinés.

Article rédigé par franceinfo
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Un patient sorti de réanimation est pris en charge par le personnel d'un centre de réhabilitation, à Briançon (Hautes-Alpes), le 6 mai 2021. (THIBAUT DURAND / HANS LUCAS / AFP)

Il sort le champagne mais ne le débouche pas encore. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a affirmé, dimanche 6 juin, sur BFMTV, que, "de façon globale, la situation épidémique continue de s'améliorer fortement dans l'ensemble du pays", avec "une baisse de 20 à 25% de la circulation du virus chaque semaine""Le déconfinement progressif n'a pas cassé cette dynamique vertueuse de réduction de l'épidémie", s'est-il félicité.

Le ministre de Santé évoque toutefois sa "vigilance" à deux niveaux. Il déplore "un réflexe, qu'il faut absolument quitter, de certains Français, qui, à peine reçue une première injection de vaccin, relâchent leurs efforts"

"Dans les services hospitaliers, on a un certain nombre de patients qui ont été primo-vaccinés et qui se sont crus trop tôt à l'abri."

Olivier Véran, ministre de la Santé

sur BFMTV

"Vous êtes protégés lorsque vous êtes quelques jours après la deuxième injection, rappelle-t-il. Le niveau de protection conféré par une seule injection, surtout juste quelques jours après, est beaucoup trop faible pour que ça change quoi que ce soit dans votre quotidien."

La "guerre" du Covid terminée à l'automne ?

Son "deuxième niveau de vigilance" concerne le variant delta, identifié pour la première fois en Inde. "Nous n'enregistrons pas de diffusion communautaire de ce variant, il n'y a pas d'extension de l'épidémie, rassure-t-il. En revanche, il y a des clusters, et notamment dans les Landes." 

Selon Olivier Véran, la "bataille" sera "gagnée" lorsque le nombre de patients en réanimation "descendra en dessous des 2 000" (contre 2 525 au 5 juin). La "guerre", elle, ne sera pas terminée avant l'automne. Si aucune nouvelle vague n'apparaît à ce moment, "nous pourrons dire que le Covid, c'est du passé".

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