Dans une circulaire datée du 12 février, le gouvernement demande aux hôpitaux de se mettre en état de mobilisation maximale d'ici jeudi 18 février. Cela implique des déprogrammations d'opérations non-urgentes, des ouvertures de lits en réanimation et la mobilisation de tous les personnels soignants. "C'est ce qu'on appelle le principe de précaution. Un conseiller du ministère qualifie la situation actuelle de "fragile". Le système de santé est toujours sous tension même si les chiffres de l'épidémie montrent une légère décrue", rapporte la journaliste Anne Bourse, en direct du ministère des Solidarités et de la Santé (Paris).Anticiper une dégradation très soudaineLe taux de reproduction du virus est repassé en dessous de 1. "Au ministère de la Santé on explique qu'il n'y a pas de chiffres ou d'études cachés", explique Anne Bourse. Jusqu'à maintenant les prévisions alarmistes ne se réalisent pas. "La surveillance se concentre sur les variants brésilien et sud-africain, facteurs de dangerosité. Ces variants rendent difficiles les projections, d'où cette note adressée aux hôpitaux pour anticiper une dégradation très soudaine de la situation", rapporte la journaliste.