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Covid-19 : la progression du variant indien au Royaume-Uni inquiète la France

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Covid-19 : la progression du variant indien au Royaume-Uni inquiète la France
Covid-19 : la progression du variant indien au Royaume-Uni inquiète la France Covid-19 : la progression du variant indien au Royaume-Uni inquiète la France (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - M. Burgot, L. Soude, C. Duval, J. Ezvan, N. Boothny, D. Mascret
France Télévisions
France 2

Un isolement obligatoire sera imposé à tous les voyageurs en provenance du Royaume-Uni. Le variant indien du Covid-19 progresse de façon spectaculaire depuis deux semaines. 

Mercredi 26 mai, dans un quartier de Londres, au Royaume-Uni, des Français ont appris qu'ils allaient devoir se mettre à l'isolement s'ils rentrent en France. Cette mesure a été prise en raison de la progression du variant indien du Covid-19. Pour l'instant, huit zones sont concernées par son explosion en Grande-Bretagne. Elles ont toutes un dénominateur commun : leur communauté indo-pakistanaise. 

Un variant très contagieux 

Cette population faisait encore beaucoup d'allers-retours vers l'Inde en avril, alors que la variant y sévissait déjà. Selon les experts, il s'agit de la source de la propagation de ce virus en Grande-Bretagne. "Il faut réaliser que ce variant n'est arrivé ici qu'à la fin du mois de mars. On était à zéro cas. Et en six à sept semaines, c'est devenu le variant dominant", explique Christina Pagel, experte en gestion et politique de santé. Selon une étude britannique, deux doses de Pfizer sont efficaces à 88% contre le variant indien. Contre le variant anglais, l'efficacité grimpe à 93%. Désormais, ce variant pourrait empêcher la levée des dernières restrictions prévues en Angleterre le 21 juin prochain. 


Alors, faut-il craindre ce variant indien ? "Ce qui justifie ces précautions, c'est la transmissibilité. C'est un variant qui a une transmissibilité augmentée", explique le médecin et journaliste France Télévisions Damien Mascret sur le plateau du 20 Heures de France 2, mercredi. "Les Anglais nous disent qu'il est probablement 50% plus transmissible que le variant anglais, donc on se méfie, on prend des précautions", ajoute-t-il, avant de préciser que les vaccins restent efficaces, "à condition d'avoir deux doses". 

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