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Covid-19 : la préoccupation des soignants suite à un nouvel afflux de patients dans les hôpitaux

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Covid-19 : la préoccupation des soignants suite à un nouvel afflux de patients dans les hôpitaux
Covid-19 : la préoccupation des soignants suite à un nouvel afflux de patients dans les hôpitaux Covid-19 : la préoccupation des soignants suite à un nouvel afflux de patients dans les hôpitaux (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - N. Tabouri, L. Legendre-Trousset, C. Demangeat
France Télévisions

Face à un nouvel afflux de patients touchés par le Covid-19 dans les hôpitaux, les soignants s’inquiètent de retrouver une situation similaire à la première vague. Reportage à l’hôpital Max Fourestier de Nanterre (Hauts-de-Seine).

La France compte environ 20 000 nouveaux cas par jour et la tension dans les hôpitaux se fait de plus en plus ressentir. Le nombre de patients hospitalisés est en nette augmentation et les soignants s’inquiètent désormais de retrouver des niveaux similaires à la première vague. "On se demande si on va revivre la même chose. C’est dur, on ne sait pas si on va tenir", alerte Joséphine Nlandu, infirmière à l’hôpital Max Fourestier de Nanterre (Hauts-de-Seine). Une de ses collègues, Marie-Hélène Clio, abonde en ce sens : "on appréhende parce qu’il y a un afflux de patients similaire à la première vague."

Un confinement obligatoire ?

Les lits commencent à manquer et la direction doit régulièrement s’adapter. "Il y a un mois, on ne reprogrammait pas d’hospitalisations. Aujourd’hui, on commence les reports de 48 à 72 heures et on adapte l’accueil des patients. Le week-end dernier, on n’avait plus aucun lit d’hospitalisation disponible", déplore Jérôme Chevilotte, coordinateur général des soins de cet hôpital. En Île-de-France, entre 15 et 20% des opérations non-urgentes pourraient être reportées. Pour le Pr. Djillali Annane, chef du service réanimation à l’hôpital Raymond Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine), il y a une certitude : "si on ne veut plus tolérer 20 000 ou 22 000 cas par jour et une tension croissante sur l’hôpital, avec toutes les conséquences sanitaires, économiques et sociales, il faut repasser par le confinement."

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