Covid-19 : la Polynésie française connaît sa plus violente vague de contamination
Pour la première fois depuis le début du mois de juillet, le taux d'incidence en France est, vendredi 20 août, en diminution sur une semaine. La Polynésie, en revanche, est rattrapée par le variant Delta, alors que le virus semblait avoir disparu.
À Papeete (Polynésie française), des lits supplémentaires sont installés en urgence dans le hall d'un des hôpitaux de la ville. Les parties communes sont même réquisitionnées pour accueillir les nouveaux malades, toujours plus nombreux. Jeudi 19 août, la Polynésie a franchi un cap dans la crise sanitaire, subissant la plus violente vague de Covid-19 sur son territoire. "Nous devons créer des nouveaux lits à partir de rien, il nous faut permettre l'accueil de nouveaux lits si on a encore des nuits comme celles des derniers jours", explique Alexis Goubert, le directeur général adjoint du centre hospitalier Taaone-Papeete.
Une situation catastrophique
Dans les plus petits hôpitaux, des lits sont déployés dehors sous des barnums, ou encore dans des bureaux avoisinants. Symbole de la situation désastreuse dans le pays, les salles de réveil sont transformées en salle de réanimation. "Nous sommes dans une situation et une politique de médecine de guerre. On ouvre ce que l'on peut mais on doit faire des choix", témoigne Mélanie Tranchet, médecin urgentiste au centre hospitalier de Taaone-Papeete.
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