Grâce à aux “séquenceurs”, des machines qui avoisinent le million d’euros, les chercheurs décryptent le virus et établissent sa carte d’identité. “En cas de cluster, cela permet de prévenir la contagion. C'est-à-dire qu’on est capable en quelques heures de savoir à quel variant on a affaire. Si c’est un variant très contagieux, on mettra un effort supplémentaire pour essayer de prévenir la contagion”, explique le Professeur Pierre-Edouard Fournier, de l’IHU de Marseille.Accélérer la cadenceLa France a décidé d'accélérer la cadence sur le séquençage. En ce moment, nous avons la capacité de séquencer 1 500 génomes par semaine. L’objectif est de passer à 6 000 par semaine, d’ici au mois d’avril. Car la France est en retard : outre-Manche, plus de 155 000 séquençages ont été publiés depuis le début de l’épidémie, contre seulement 3 330 dans l’hexagone.