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Covid-19 : l'indemnisation du chômage partiel reste inchangée jusqu'à fin mars, annonce Elisabeth Borne

Les secteurs les plus touchés par la crise, comme le tourisme, la culture et la restauration, continueront à bénéficier d'une prise en charge à 100% par l'Etat.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La ministre du Travail Elisabeth Borne au Sénat le 10 février 2021, à Paris. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

Rien ne bouge. Après avoir annoncé le maintien de l'aide de 900 euros pour les travailleurs précaires jusqu'à la fin du mois de mai, la ministre du Travail Elisabeth Borne a annoncé mardi 16 février la prolongation des conditions actuelles d'indemnisation du chômage partiel pour le mois de mars, toujours en raison de la crise liée au Covid-19"On va prolonger au mois de mars les taux actuels d'activité partielle donc [il n'y aura] aucun reste à charge pour les secteurs qui sont frappés par la crise et on maintiendra le taux de 15% pour les autres, pour répondre à l'incertitude sur la situation sanitaire", a déclaré la ministre sur BFM Business.

Une indemnisation à 60% déjà repoussée

Actuellement, la règle générale est que le salarié est indemnisé à hauteur de 70% de son salaire brut (84% net) avec un reste en charge de 15% pour les entreprises. Celui-ci devait passer à 40% en mars (avec une indemnisation du salarié baissant à 60%), une date qui avait déjà été reportée plusieurs fois du fait de la prolongation de la crise sanitaire. Les secteurs les plus touchés par la crise (tourisme, culture, sport et loisirs, hôtellerie-restauration, transport... et les activités en dépendant) continueront eux à bénéficier d'une prise en charge à 100%.

"Le chômage partiel a protégé neuf millions de salariés au printemps et trois millions au mois de novembre."

Elisabeth Borne

sur BFM Business

La ministre du Travail a invité les entreprises des secteurs moins touchés par la crise qui anticipent une baisse d'activité plus durable à "signer des accords d'activité partielle longue durée (APLD)". Ce dispositif autorise une réduction du temps de travail jusqu'à 40% d'heures chômées en moyenne pendant six à 24 mois, sous condition d'un accord d'entreprise ou de branche, validé par l'administration et comprenant des engagements sur l'emploi et la formation. Actuellement, plus de 7 000 entreprises et 530 000 salariés sont couverts par un accord APLD, a-t-elle précisé.

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