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Covid-19 : "Il devient très compliqué d’assumer en même temps la charge des tests antigéniques et de la vaccination", explique le président des syndicats pharmaceutiques

Alors que le nombre de tests en pharmacie pour se faire dépister du Covid-19 bat des records, Philippe Besset assure que les officines arrivent à distribuer "près d'un milion d'autotests par jour" mais sont crontraintes de mettre "un petit peu en pause la vaccination". 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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De longues files d'attente se forment devant les pharmacies pour se faire dépsiter du Covid-19 pendant la période des fêtes. (Photos d'illustration)  (VALERIA EMANUELE / RADIO FRANCE)

"Il devient très compliqué d’assumer en même temps la charge des tests antigéniques et de la vaccination", a estimé, lundi 27 décembre, sur franceinfo Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France, alors que le nombre de tests en pharmacie pour se faire dépister du Covid-19 bat des records.

"La semaine dernière a été vraiment intense, explique-t-il. On a fait plus d’un million de tests dans les journées de jeudi et vendredi avant Noël". Philippe Besset ajoute que ce record de nombre de tests continue aujourd'hui dans les pharmacies : "Beaucoup sont des cas contact qui viennent se rassurer, les gens suivent les règles mais cela crée une très forte activité en officine."

"On se concentre sur les tests" 

Philippe Besset avoue que les pharmaciens ont "mis un petit peu en pause la vaccination" pendant les fêtes de fin d’année. "On ne peut pas tout faire en même temps, mais au niveau des tests, le matériel est là", assure-t-il. Car si les autotests étaient en rupture la semaine dernière, le pharmacien maintient que les officines arrivent aujourd’hui "à distribuer près d’un million d’autotests par jour", et que tests et autotests seront bien disponibles avant le réveillon de la Saint-Sylvestre.

Après de nouvelles directives du gouvernement, Philippe Besset explique que "dès le mois de janvier, les pharmacies pourront avoir recours à des médecins, médecins retraités, infirmiers, étudiants, et se transformer en centre de vaccination. On va mettre le paquet sur la vaccination au mois de janvier. Pendant ces deux semaines, on se concentre sur les tests. Je pense qu’il y a assez de boulot comme ça."

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