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Covid-19 : environ 15% des fleuristes vont disparaître à cause de la crise, estime la profession

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a annoncé jeudi que le fonds de solidarité destiné aux entreprises pour faire face à la crise du Covid-19 était élargi à une trentaine de secteurs, dont les fleuristes. Pour la profession, cela ne sera pas suffisant.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une fleuriste vend du muguet, à Paris, le 30 avril 2020.  (ANTOINE WDOWCZYNSKI / HANS LUCAS / AFP)

Les fleuristes sont inquiets. La crise due à la pandémie de Covid-19 risque de provoquer la fermeture de 15% de leurs commerces d'ici au printemps 2021, estime leur fédération (FFAF) dans un communiqué publié lundi 12 octobre. Et ce malgré de nouvelles aides gouvernementales : la semaine précédente, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire avait annoncé l'élargissement de l'accès au Fonds de solidarité aux entreprises comptant jusqu'à 50 salariés ayant enregistré une perte d'au moins 70% de leur chiffre d'affaires en raison de la crise sanitaire, contre 80% précédemment.

Cette révision a permis d'inclure dans ce dispositif une trentaine de nouvelles activités fortement éprouvées, comme les loueurs de voitures et les fleuristes. Ainsi, la FFAF estime qu'entre 10% et 20% des entreprises de son secteur sont éligibles à ce dispositif. 

Un manque à gagner de 20% de chiffre d'affaires

Afin de soutenir davantage la filière, la fédération suggère de mettre en œuvre d'autres mesures, par exemple "l'application d'un taux de TVA réduit sur l'ensemble de l'offre florale et végétale, mise en forme ou vendue en l'état".

La profession souffre, entre autres, de l'annulation de nombreux événements festifs, tels que les mariages ou les fêtes de famille. Globalement, "c'est environ un manque à gagner de 20% de chiffre d'affaires depuis la crise", avait déclaré le 8 octobre sur franceinfo Mickaël Mercier, le président de Val'Hor, l'interprofession française de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage. 

Selon une grande étude commandée par l'interprofession à un cabinet d'audit au niveau national pour l'ensemble du secteur, "environ 3 600 emplois (...) ont été perdus", avait-il souligné.

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