Covid-19 : en Moselle, les habitants se préparent à un reconfinement
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, se déplace vendredi 12 février en Moselle. Le département, sérieusement touché par les variants sud-africain et brésilien avec plus de 300 cas détectés durant les quatre derniers jours, envisage un reconfinement.
En Moselle, les rues sont déjà désertes et les classes fermées, vendredi 12 février. Comme un air de reconfinement avant la venue du ministre de la Santé, Olivier Véran, attendu dans l’après-midi. Le scénario est en effet en discussion et semble ne pas affoler la population. "Acceptons les règles si, quelque part, on veut se sortir de cette situation très difficile", commente un passant dans les rues de Metz (Moselle), tandis qu'un autre assure : "On fera ce qu’il faut faire."
Les jeunes plus touchés
L’arrivée des variants sud-africain et brésilien inquiète en effet dans le département, où 300 cas ont été identifiés les quatre derniers jours. "Il vaut mieux, si on veut inverser la tendance, un confinement ferme mais court et localisé que ce qu’on fait aujourd’hui, qui est du couvre-feu à 18 heures, qui ne produit aucun effet", estime Francois Grosdidier, maire (LR) de Metz. Alors qu’aucun cluster n’a été identifié, la situation de la Moselle interroge. "Ça atteint peut-être de manière préférentielle aujourd’hui les 10/19 ans, ou alors le très grand âge. (...) Quelle est son origine, quelle est sa transmission, c’est aujourd’hui impossible à dire", commente Jean Rottner, président (LR) de la Région Grand Est.
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