Covid-19 : des transferts de patients annulés
De nombreuses familles refusent que leurs proches atteints du Covid-19 soient envoyés ailleurs. De ce fait, l’évacuation d’une vingtaine de patients de l’Île-de-France vers Limoges (Haute-Vienne) en train est annulée.
À Montpellier (Hérault) mardi 16 mars, un patient intubé est arrivé de Fréjus, dans le Var. À Toulouse (Haute-Garonne), trois malades du Covid-19 sont arrivés de Nice (Alpes-Maritimes), où les hôpitaux sont saturés. Ces transferts devaient s’accélérer, avait annoncé le ministre de la Santé, Olivier Véran, le 11 mars dernier. Finalement, l’envoi d’une vingtaine de patients Covid de la région parisienne vers Limoges (Haute-Vienne), en train, jeudi 18 mars, est annulé. La plupart des patients ne sont pas transportables et parmi les autres, très peu acceptent d’être transférés.
Des transferts pas suffisants
En effet, les familles refusent de plus en plus de voir leurs proches s’éloigner. Les visites à l’hôpital sont aujourd’hui autorisées pour les cas graves, contrairement à la première vague. Quelques transferts de patients ne sont de toutes façons pas suffisants pour lutter contre l’épidémie, selon le docteur Jean-François Timsit, chef du service réanimation de l’hôpital Bichat. Le taux d’incidence en Île-de-France dépasse mardi le seuil d’alerte maximal avec 418 cas positifs pour 100 000 habitants.
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