Covid-19 : dans l'Aube, "une montée spectaculaire" du taux d'incidence "avec une amplitude qui interpelle"
Philippe Pichery, président du conseil départemental de l'Aube, pointe mercredi sur franceinfo le problème du nombre de lits de réanimation à l'hôpital de Troyes, qui laisse présager une saturation dans les prochains jours.
Dans l'Aube, on assiste à "une montée spectaculaire" du taux d'incidence de l'épidémie de coronavirus Covid-19, "avec une amplitude qui interpelle", affirme mercredi 24 mars sur franceinfo Philippe Pichery, le président DVD du conseil départemental de l'Aube. "On a eu une montée régulière, avec quelques points d'accélération. Aujourd'hui, l'inquiétude est là avec un taux d'incidence qui est tout près de 450", détaille Philippe Pichery.
Il pointe "le problème essentiel, une capacité en lits de réanimation à l'hôpital de Troyes, qui voit monter chaque jour son utilisation et qui nous fait craindre d'arriver à saturation dans les prochains jours". Dans son département, "il n'y a pas eu pour l'instant de transfert de malades", précise le président du conseil départemental de l'Aube
"C'est sur ce sujet de la saturation des lits de réanimation que se focalisent nos plus grandes inquiétudes."
Philippe Picheryà franceinfo
Selon Philippe Pichery, cette accélération de l'activité du virus s'explique "par le fait qu'il y a plus de 85% des cas détectés qui sont concernés par le virus anglais qui est très actif".
Le patron de l'Aube attend à présent "avec la plus grande attention les décisions qui seront annoncées" par le gouvernement. Philippe Pichery "ne doute pas, quelles qu'elles soient, que la population de ce département se mobilisera pour les appliquer à un maximum de sérieux et de civisme".
Mercredi, à la sortie du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement a indiqué que "des concertations auront lieu en vue de placer trois départements supplémentaires, le Rhône, l’Aube et la Nièvre, dans la liste des départements qui connaissent des mesures de freinage renforcées".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.