Couvre-feu à 18h : les commerçants s’agacent
Les Bouches-du-Rhône affichent leur mécontentement. Depuis samedi 9 janvier, le couvre-feu a été avancé à 18h dans plusieurs départements et les commerçants s’en inquiètent.
À Marseille (Bouches-du-Rhône), c’est un foyer de contamination sous haute surveillance. Un cluster familial a été détecté avec 24 personnes positives au coronavirus dont une porteuse de la variante britannique. Dans le même temps, le gouvernement a annoncé que les Bouches-du-Rhône passeront sous le couvre-feu dès 18 heures comme beaucoup d’autres départements. Dans la cité phocéenne, c’est l’incompréhension qui domine chez certains commerçants. "Cela sert simplement à nous embêter ", proteste Daniel Couzet, fleuriste marseillais. "Presser les gens à se rendre en magasin à la sortie du bureau, c’est un défi de plus."
Éviter un 3ème reconfinement
Dans le Cher à Bourges, c’est contre l’avis du maire que l’avis d’avancer le couvre-feu a été pris par la préfecture. "C’est une solution qui ne me parait pas efficace dans la mesure où j’ai peur que les habitants de Bourges ne puissent plus faire leurs courses après le travail et se regroupent dans les grands magasins le week-end", explique Yann Galut, maire PS de Bourges. Difficile de mesurer l’efficacité de cette mesure mais l’objectif est clairement d’éviter un 3ème reconfinement.
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