Couper son micro en visioconférence au 39e jour de confinement, c’est toujours pas ça !
Olivia Leray, confinée dans son appartement, nous fait vivre au jour le jour sa vie quotidienne. Vendredi, elle anticipe déjà le "confcall" que le directeur de franceinfo fera ce midi.
Et pourtant c’est pas faute d’avoir prévenu, on la connaissait la menace, on en a fait des réunions par téléphone depuis des semaines, on se dit que c’est rentré dans nos têtes quand même ! Mais non, rien à faire ! La phrase : "Quand on ne parle pas on ferme son micro", ce n'est toujours pas rentré !
"C'est quoi son 'putain' de problème ?"
C’est le ministre de la santé gallois Vaughan Gething qui vient d’en faire la mauvaise expérience. En pleine visioconférence, il n’est pas d’accord avec l’avis d’un élu sur la politique du gouvernement. Alors le ministre se met hors caméra mais son micro, lui, reste ouvert :
“C’est quoi son 'putain' de problème”, c’est ce qu’il dit devant tout le monde. Évidemment il s’est excusé auprès de l'élue en question.
"Oh 'putain' ça fait chier !"
On ne va pas trop se moquer des Gallois parce que chez nous aussi, c’est toujours d’actualité le micro non coupé, au début du mois, la sénatrice Laurence Harribey a du mal à rejoindre l’audio conférence avec la commission des lois du sénat. Résultat :
On n'a pas attendu les visioconférences pour oublier de couper son micro. Parmi toutes les boulettes, voici ma préférée. On est en 2009, Rachida Dati alors eurodéputée oublie que des micros sont là et elle téléphone :
Flagrant délit de : "Je me fais chier à la commission". Bon après ce qui est bien avec toutes ces histoires de micros non coupés, c'est que confinement ou pas confinement, au moins ça a le mérite d’être clair, et franc !
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