Coronavirus : sous confinement, les violences conjugales en hausse
Comment tenir lorsque l'on est victime de violences chez soi, alors que le confinement aggrave les situations ? Une question dont les réponses se font attendre, avec une augmentation en moyenne en France de 30 % des signalements depuis le début de la crise sanitaire du Covid-19.
Dans les cas de violences conjugales, dont les signalements sont en hausse de 30% depuis le début de la période de confinement, le rôle des voisins est fondamental. Pourtant, peu donnent l'alerte. Un courage qu'a eu Ifaf Abukins, habitante de Montauban (Tarn-et-Garonne), quand elle a entendu sa voisine crier au secours. "Je suis sortie de chez moi, je l'ai vue accroupie. Elle m'a demandé de l'aider, j'ai décidé que je devais la prendre avec moi", a-t-elle expliqué.
"Moi, je n'ai pas eu le courage de crier"
Âgée de 33 ans, Ifaf Abukins a également été victime de violences de la part de son compagnon. Malheureusement, personne ne lui a porté secours. "Moi, je n'ai pas eu ce courage-là de crier. Donc je me dis que si une personne crie, c'est qu'elle demande de l'aide et qu'il faut intervenir. Laisser une personne comme ça, sans rien faire, c'est juste abominable."
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