La suspension des essais cliniques sur des vaccins contre le coronavirus n'est pas une mauvaise nouvelle pour autant. "C'est même inhérent à la discipline scientifique", rassure la journaliste Sandrine Aramon sur le plateau du 12/13, mardi 13 octobre. Comme Johnson & Johnson, le groupe pharmaceutique anglo-suédois AstraZeneca a lui aussi été contraint en septembre de stopper ses essais cliniques. La raison ? "L'un de ses patients avait contracté une maladie non expliquée". Malgré tout, le temps est compté, alors que la seconde vague de coronavirus prend de l'ampleur.Guerre des laboratoiresIls sont nombreux dans la course au vaccin. "Début octobre, on recensait 193 recherches de vaccin à travers le monde, dont 42 à l'étape des études cliniques", explique Sandrine Aramon. Seulement dix vaccins sont entrés dans la troisième phase, à savoir "l'étude de l'efficacité et la tolérance à grande échelle sur l'homme". En France, l'INSERM a lancé la plateforme Covireivac et recherche 15 000 volontaires pour tester ses vaccins.