Coronavirus : "On a atteint un plateau, espérons que ce sera le plus élevé", explique l'épidémiologiste Antoine Flahault
Lundi 6 avril, pour la troisième journée consécutive, le nombre de nouveaux patients dans les hôpitaux était en baisse. De là à espérer atteindre le pic épidémique ? Décryptage avec épidémiologiste Antoine Flahault, professeur de santé publique à l'université de Genève (Suisse).
Malgré le nombre des décès reparti à la hausse, avec plus de 800 morts en 24 heures, lundi 6 avril marque la troisième journée de baisse successive du chiffre des entrées de nouveaux patients atteint du coronavirus Covid-19 dans les services de réanimation à l'échelle nationale. Est-ce que cela signifie que la France parvient à son pic épidémique ? Pas forcément répond en direct au 20 Heures l'épidémiologiste Antoine Flahault, professeur de santé publique à l'université de Genève (Suisse). Selon lui, les mesures de confinement ont entraîné un "pic raboté".
Vers une décrue ?
"Ce pic épidémique raboté, il est un peu en plateau. Ce n'est pas le pic très pointu où hier ça montait et demain ça descendra. Je pense qu'on a probablement atteint un plateau, espérons que c'est le plateau le plus élevé que l'on ait atteint et que désormais, on va observer une décrue s'amorcer, mais elle peut prendre quelque temps, parce que ce plateau peut avoir une certaine taille", explique-t-il.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.