Les rotations d’hélicoptère sont incessantes, de jour comme de nuit, entre les hôpitaux français et également internationaux. Parfois même au-delà de nos frontières. Les secours n’ont aucun répit dans le Grand Est. "C'est le troisième de la journée, mon collègue en a déjà fait un cette nuit", avoue un médecin de la Sécurité civile en charge de transferts. Déjà 140 transferts de patients ont été effectués par le Samu et la Sécurité civile depuis trois semaines. Le personnel soignant n’a plus le temps de souffler et les évacuations sanitaires se multiplient.L'armée mobiliséeL’objectif est toujours le même : soulager les régions les plus saturées, notamment les Hauts-de-France, l'Île-de-France, la Nouvelle-Aquitaine, l’Occitanie ou la Bretagne. Au-delà des hélicoptères, des TGV sont également réquisitionnés. Il faut huit personnes pour soulever un malade, avec d’infinies précautions. Les nombreux fils qui passent rendent les choses difficiles. L’armée est elle aussi de plus en plus mobilisée, et l’aéroport d’Orly s'est transformé en centre d’évacuation.