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Coronavirus : les salariés en arrêt de travail considérés en chômage partiel à partir du 1er mai

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Coronavirus : les salariés en arrêt de travail considérés en chômage partiel à partir du 1er mai
Coronavirus : les salariés en arrêt de travail considérés en chômage partiel à partir du 1er mai Coronavirus : les salariés en arrêt de travail considérés en chômage partiel à partir du 1er mai (France 3)
Article rédigé par France 3
France Télévisions

Les règles vont changer pour ceux qui s’étaient mis en arrêt maladie pour garder leurs enfants. À partir du 1er mai, ces salariés seront sortis du dispositif. Les explications de la journaliste Gaëlle-Anne Dolz sur le plateau de France 3.

Les salariés actuellement en arrêt maladie pour garder leurs enfants basculeront en chômage partiel à partir du 1er mai. À partir de cette date, il n’y aura plus d’arrêts maladie, mais du chômage partiel généralisé, et ce même si l’entreprise est susceptible de vous fournir du travail. Deux catégories de salariés sont concernées : d’abord les personnes les plus vulnérables qui souffrent d’une maladie chronique, comme le diabète ou l’asthme, par exemple, et les parents, qui peuvent à tour de rôle bénéficier d’un arrêt maladie pour garder leur enfant de moins de 16 ans", explique la journaliste Gaëlle-Anne Dolz sur le plateau du 19/20. En ce moment, ces actifs empêchés de travailler perçoivent 90% de leur salaire, mais au bout de 30 jours, ces indemnités baissent automatiquement et passent à 66% du salaire, comme c’est le principe pour tout arrêt maladie.

Plus de 2 millions de Français dans ce cas de figure

C’est pour éviter cette perte de revenus que le gouvernement a décidé de basculer tout le monde en chômage partiel à partir du 1er mai. En cas de chômage partiel, les indemnités garanties son à hauteur de 84% du salaire net, et même 100% pour les salariés au SMIC”, ajoute-t-elle. Combien de personnes sont-elles concernées ? Beaucoup, puisqu’il y a aujourd’hui 400 000 personnes arrêtées pour des raisons de santé et 1,7 million de parents qui gardent leurs enfants. Ce sont donc un peu plus de 2 millions de Français qui vont venir gonfler les chiffres du chômage partiel. À cette date, 9,3 millions de salariés y sont contraints, soit 1 salarié sur 2”, conclut Gaëlle-Anne Dolz.

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