Coronavirus : les PME et indépendants en situation de vulnérabilité
Samedi 14 mars, des milliers de commerçants en France ont appris qu’ils devaient fermer dès le lendemain leurs établissements. La question de leur avenir économique se pose désormais.
Dans cette auto-école, quatre moniteurs et deux secrétaires vont passer au chômage technique. L’instauration de mesures sanitaires visant à fermer tous les établissements jugés non-nécessaires est entrée en vigueur dès le 15 mars. « Pour l’instant, on n’accueille personne, parce que de toute façon, on ne peut pas donner de leçons et il n’y a pas d’examen », informe Thierry Bourdin, le directeur de l’auto-école à un éventuel élève.
« J’ai dû annuler tous mes rendez-vous »
« On sait qu’il y aura au moins un report de charges, ce qui serait bien, ce serait d’avoir une annulation des charges », espère-t-il. Une angoisse de fermeture partagée par Anne-Laure Mary, esthéticienne, qui a dû annuler tous ses rendez-vous. « J’avais huit clientes aujourd’hui, que j’ai dû annuler. Je n’ai pas de chômage, d’indemnités journalières avec la Sécurité Sociale… On ne sait pas où l’on va », s’inquiète-t-elle.
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