Coronavirus : les hôpitaux déprogramment la moitié des opérations pour se préparer au pic de l'épidémie
En France, les hôpitaux se mettent en ordre de bataille. À partir de vendredi 13 mars, toutes les opérations non urgentes seront déprogrammées. Objectif : faire de la place en réanimation pour ne pas se retrouver débordé par l'afflux de malades du Covid-19.
Chaque jour, la liste des personnes contaminées au Covid-19 s'allonge. Au CHU de Bordeaux, les patients qui viennent se faire dépister sont de plus en plus nombreux : plus de 40 par jour. Test positif pour une des patientes, elle s'y attendait : "J'ai le coronavirus. J'ai été voir mon père qui apparemment l'a attrapé aussi, on ne sait pas comment". Pas de symptômes inquiétants, elle va pouvoir rentrer chez elle, avant un nouveau contrôle dans sept jours.
La moitié des opérations déprogrammées
Sa place n'est pas à l'hôpital qui doit faire face à l'augmentation des cas graves. En Ile-de-France, il y a déjà plus de 75 patients en réanimation. Il faut libérer des lits, trouver du personnel. La décision a été prise : dès le vendredi 13 mars, la moitié des opérations sera annulée. Ces déprogrammations d'interventions concernent les opérations dites non urgentes. Les services de cancérologie ne sont pas concernés. Ce soir, tous les hôpitaux du pays se préparent au pic de l'épidémie.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.