Coronavirus : les bénévoles de la Protection civile ont besoin d'aide
Ils ont permis les transferts de malade en TGV médicalisés. Mais les bénévoles de la Protection civile font face à un autre problème : faute de fonds, leur organisation pourrait mettre la clef sous la porte.
Ce n'est pas l'organisation qui a été la plus mise en avant depuis le début de l'épidémie de coronavirus Covid-19, mais la Protection civile aura été un rouage essentiel de la réponse du corps médical français au virus. Ils auront notamment permis, au plus fort de la crise dans les régions Grand Est et l'Île-de-France, les transferts de patients dans le coma grâce à des TGV médicalisés. Mais l'organisation pourrait tout de même devoir cesser son activité, faute d'argent.
Des financements à l'arrêt
Le manque de moyens de l'association s'explique notamment par le confinement. D'habitude, elle se finance grâce à des postes de secours dans des événements publics et avec des formations au secourisme. Des activités qui sont en ce moment à l'arrêt. Il faut pourtant continuer de payer notamment le carburant. "C'est tout un tas de coûts, qui d'habitude sont supportés par les prestations que nous vendons et qui aujourd'hui puisent directement dans nos réserves", explique François-Xavier Volot-Delaunay, président de l'organisation dans le Val-d'Oise.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.