Coronavirus : le confinement "plus compliqué dans les quartiers pauvres"
Fatima Mostefaoui, membre du collectif de locataires de la cité des Flamants à Marseille (Bouches-du-Rhône), commente dans le 23h de franceinfo mardi 24 mars le confinement dans cette cité des quartiers nord de la ville.
"On ne respecte pas moins le confinement dans les quartiers du nord de Marseille que dans le 16e arrondissement de Paris" si le message est bien passé, assure Fatima Mostefaoui. Selon elle, l’information a été confuse sur le port des gants, des masques, etc., alors, avec son collectif de locataires de la cité des Flamants à Marseille (Bouches-du-Rhône), elle a lancé une campagne d’affichage reprise sur le plan national : "Ne joue pas avec ta vie, ne joue pas avec la vie des autres".
"On s’inquiète pour l’échec scolaire"
"On prête une centaine d’ordinateurs aux familles qui n’ont pas d’ordinateurs pour faire les devoirs avec leurs enfants. La solidarité est là", souligne-t-elle, mais "on s’inquiète de l’échec scolaire" après l’épidémie de coronavirus.
"Dans les quartiers pauvres, quand vous êtes obligés de subir l’insalubrité 24 heures sur 24, c’est encore plus dur. C’est plus compliqué dans un petit appartement", insiste Fatima Mostefaoui jointe par téléphone.
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