Coronavirus : l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle au ralenti
L’activité économique française a été fortement perturbée par la crise sanitaire du Covid-19. Dans le secteur du tourisme, la compagnie Air France n’assure plus que 10% de ses vols. Alors que l’aéroport d’Paris-Orly pourrait fermer ses portes d’ici la semaine prochaine, deux terminaux sont déjà à l’arrêt à Roissy-Charles-de-Gaulle.
Des avions cloués au sol, alignés sur le tarmac. Une scène méconnaissable à l’aéroport de Paris Roissy-Charles-de-Gaulle. Vidé de ses voyageurs, le silence a remplacé la cohue habituelle dans l’aéroport. Seuls quelques passagers un peu perdus ont atterri à Paris, sans pourtant savoir comment terminer leur voyage jusqu’à chez eux. "On est en train d’appeler un ami pour qu’il vienne nous chercher, mais ce n’est pas sûr", indique un passager. "On a eu des soucis avec les réservations, ils ne les ont pas pris en compte, donc là on attend environ deux heures pour avoir deux véhicules pour pouvoir rentrer sur Toulouse", déplore un autre groupe de voyageurs.
Une possible fermeture d’Orly
Principal client des aéroports de Paris, Air France ne devrait maintenir que 10 à 20% de son trafic. Le rapatriement des Français devient une priorité. De plus, tous les vols commerciaux entre la métropole et l’Outre-Mer seront interdits dès le mardi 24 mars à minuit. Faute de trafic aérien suffisant, le secrétaire d’État aux Transports envisage une fermeture de l’aéroport de Paris-Orly. "Il n’est pas tout à fait impossible que l’ensemble de l’activité soit regroupée à Roissy-Charles-de-Gaulle", déclarait Jean-Baptiste Djebbari.
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