L’Union européenne tente de se mettre d’accord sur quelle politique adopter face à l’épidémie de coronavirus qui frappe le continent. Mardi 7 avril, de nombreux ministres européens discutent sur les possibles stratégies à mettre en place. Du côté français, on prône un fonds de solidarité européen nécessaire en cette période de crise. « L’Europe a rendez-vous avec l’histoire. Une occasion inédite de faire preuve de solidarité dans une situation tout à fait exceptionnelle », estime Laurent Saint-Martin, député du Val-de-Mane et rapporteur général de la commission des finances.La France s’est déjà préparée à un potentiel refusLes discussions sont intenses entre les différents membres de l’Union européenne sur la création de ce fonds de solidarité. Si elle y est favorable, la France a déjà mis plusieurs choses en oeuvre à l’échelle nationale pour permettre au pays de faire face à la crise. « Le chômage partiel est le plus protecteur d’Europe dans notre pays. Nous avons aussi mis en place notre propre fonds de solidarité pour les plus petites structures donc la France n’a pas attendu l’Europe pour agir et protéger ses salariés, ses PME et ses pouvoirs publics. Mais nous avons besoin d’aller beaucoup plus loin », rappelle Laurent Saint-Martin.