Dans un laboratoire d’Île-de-France, ouvert sept jours sur sept et tard le soir, des dizaines de personnes patientent dans la rue pour se faire dépister. Avec le rebond de la pandémie de coronavirus, la file d’attente ne désemplit pas. Pour désengorger les laboratoires et réduire les délais, d’autres méthodes sont à l’essai, notamment les tests salivaires. "C’est plus facile, ça permet des auto-prélèvements et ça permet de tester rapidement beaucoup de personnes en même temps", explique Jean-Claude Azoulay, vice-président du syndicat national des médecins biologistes.De 240 000 tests à 610 000 en deux moisÀ l’approche de l’automne, l’enjeu est de tester le plus de patients possible et d'être prêt à affronter une deuxième vague. Ces dernières semaines, la France n’a cessé d’augmenter sa capacité de dépistage pour atteindre les 610 000 tests effectués chaque semaine, selon Santé publique France.