Coronavirus : la commune de Carry-le-Rouet sous tension après l'arrivée des rapatriés
Les quelque 200 Français à avoir été rapatriés de Chine vendredi 31 janvier vont passer 14 jours en quarantaine dans un centre de vacances à Carry-le-Rouet (Bouches-du-Rhône). Sur place, certains se réjouissent de les accueillir, mais d'autres craignent pour leur santé et pour leurs affaires.
Des gendarmes dans les rues, des équipes de la Croix-Rouge qui se mettent en place et des habitants parfois inquiets. Certains sont venus jusqu'à la mairie, vendredi 31 janvier, pour s'opposer à l'arrivée de ces rapatriés. Agacé lui aussi, le maire regrette surtout de ne pas avoir été prévenu plus tôt. Un accueil des rapatriés d'autant plus polémique qu'une grande fête doit se tenir le week-end des 1er et 2 février. De quoi gâcher les festivités, selon un pêcheur.
La mairie tente de calmer les inquiétudes
Sur le marché, la majorité des habitants rencontrés disent n'avoir aucune crainte et font confiance aux autorités pour assurer le confinement. "Je pense que les mesures sanitaires sont suffisamment bien étudiées pour qu'on ne soit pas confrontés à des problèmes", estime une mère de famille. Pour tenter de calmer les inquiétudes, la mairie organise une réunion en fin d'après-midi, vendredi, avec des représentants de l'Agence régionale de santé.
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