Coronavirus : l'immunité collective fait rêver l'Inde
En Inde, dans certaines villes ou certains quartiers, plus de 50% des personnes ont été contaminées par le coronavirus. Mais il n’est pas sûr que la population soit immunisée.
Dans un bidonville de Bombay (Inde), parmi les plus grands au monde, il est impossible de respecter une quelconque distanciation sociale. Le nombre de décès lié au coronavirus, quelques milliers officiellement, y reste pourtant relativement bas. Après un pic en mai, les chiffres de la contagion se sont stabilisés puis ont baissé, à l’inverse de ceux observés dans le pays. Un scénario similaire s’est déroulé dans d’autres bidonvilles d’Inde, comme à New Delhi. Les habitants semblent faire face mieux qu’ailleurs au coronavirus. "Au début, j’avais peur, mais plus maintenant. Nous résistons au virus", témoigne un habitant.
Le gouvernement ne baisse pas la garde
Dans certains quartiers, près de 60% de la population auraient développé des anticorps. Un phénomène qui s’approcherait de l'immunité collective. Mais les scientifiques ne sont pas d’accord entre eux. Beaucoup pensent que l’Inde est beaucoup trop grande et peuplée pour qu’une telle immunité soit envisageable. D’autres croient que c’est ce qui va se passer au fur et à mesure de la propagation du virus. Le gouvernement indien en doute et continue d'imposer les gestes barrières.
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