Coronavirus : l'hôpital de Compiègne se prépare à une seconde vague
Alors que la pandémie de Covid-19 continue de déferler sur l’Hexagone, plusieurs hôpitaux sont de plus en plus sous tension, comme celui de Compiègne. Pour la première fois, les portes de ce dernier se sont ouvertes pour France 3, mercredi 23 septembre.
Face au rebond de Covid-19 en France, la situation commence à se tendre sérieusement pour plusieurs hôpitaux. Le personnel médical, épuisé, vient à manquer et le nombre de patients ne cesse d’augmenter. C’est le cas dans le service de réanimation de l’hôpital de Compiègne (Val-d’Oise) qui se démène depuis le début de l’épidémie puisqu’il avait accueilli l’agent civil de la base aérienne de Creil (Oise), le premier patient français testé positif, le 19 février 2020.
Une meilleure préparation
Bien que le service soit prêt à une seconde vague, des inquiétudes persistent. "Ce qui fait vraiment peur, c’est qu’on ne sait pas combien de ça va durer et on suppose que le virus peut peut-être muter. Est-ce qu’on va être toujours aussi efficace ?", s’interroge Anne Lefèvre, infirmière en réanimation. Toutefois, l’hôpital est bien mieux préparé. "On a des études qui ont montré que, chez les patients graves, des corticoïdes pouvaient avoir un impact positif", juge Geneviève Barjon, la chef du service.
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